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Vin ou eau : le conseil médical essentiel pour profiter sans risque

Par Julie Glawi , le 24 décembre 2025 à 09:30 - 3 minutes de lecture
conseils santé pratiques et fiables pour améliorer votre bien-être au quotidien.

Boire un verre de vin fait partie des plaisirs simples de la vie. Pourtant, les questions sur ses effets et la manière de le consommer sans risque surgissent souvent. Faut-il toujours alterner avec de l’eau pour profiter du vin sans conséquence ?

Boire un verre d’eau entre deux verres de vin, une recommandation fondée

L’idée de boire un verre d’eau pour un verre de vin n’est pas qu’une légende urbaine. Selon un rapport de Santé publique France de 2017, cette pratique fait partie des conseils de réduction des risques. Mais attention, elle ne suffit pas à gommer les effets de l’alcool.

Le document précise qu’il faut aussi boire lentement, manger pendant la dégustation et éviter les environnements à risque. Cette association d’actions garantit une expérience plus sécurisée et responsable.

Comprendre l’impact réel de l’eau lors de la consommation de vin

Boire de l’eau entre deux verres de vin aide surtout à limiter la déshydratation, cause fréquente de la gueule de bois. En diluant les effets de l’alcool, c’est un petit geste simple mais efficace qui facilite aussi la digestion.

Cependant, cela ne change rien à la quantité d’alcool absorbée par l’organisme. L’addiction ou les effets à long terme ne disparaissent pas avec cette astuce.

Les limites à ne pas dépasser malgré l’eau

Santé publique France recommande de ne pas dépasser 2 verres standard par jour et 10 verres par semaine. Même en alternant avec de l’eau, ces limites restent cruciales pour protéger la santé.

Au-delà, les risques augmentent de manière exponentielle, notamment pour le foie et le système cardiovasculaire. Alterner eau et vin ne doit pas devenir une excuse pour allonger la liste des verres.

Quand l’association vin et eau ne suffit pas

Une consommation massive et rapide reste dangereuse, quelles que soient les précautions. L’association vin-eau ne prévient pas les effets nocifs d’une alcoolisation rapide et intense. Le message est clair : prudence et modération restent de mise.

Pour un professionnel de santé ou un addictologue, la priorité est toujours la limitation de la quantité et le respect des pauses sans alcool.

Conseils pratiques pour déguster le vin en toute sérénité

Prendre son temps, savourer un vin avec des mets adaptés, et boire de l’eau régulièrement sont autant d’habitudes qui prolongent le plaisir sans mettre en danger la santé.

Manger avant et pendant la consommation stabilise la concentration d’alcool dans le sang et évite les montées rapides. Cela rappelle que le vin ne se boit pas en mode express !

Une dégustation où le vin reste roi, mais la santé aussi

Comme pour un bon vin, il faut savoir apprécier les nuances et en respecter les limites. L’alternance avec de l’eau est un geste simple qui témoigne d’un respect du corps et des saveurs.

Entre deux verres, une pause eau bien fraîche devient un partenaire de dégustation inattendu mais précieux pour continuer à profiter sans risques.

Source: www.journaldunet.com

Julie Glawie est une œnologue basée à Toulouse avec un principe simple : « Un bon vin, c’est comme une personne franche : pas besoin d’en faire trop pour être remarquable. » Formée à la dégustation de haut niveau, Julie décortique chaque vin avec justesse, naturel et précision, sans jamais tomber dans le jargon. Elle adore dénicher des vins vivants et sincères et vous partage des conseils simples, vrais et percutants pour réussir vos accords mets-vins.

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