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Ce que personne ne nettoie mais qui concentre le plus de germes dans la maison

Par Julie Glawi , le 13 octobre 2025 à 03:10 - 4 minutes de lecture
découvrez quel objet du quotidien accumule le plus de germes chez vous, mais que tout le monde oublie de nettoyer. conseils et astuces pour améliorer l’hygiène de votre maison.

Incroyable mais vrai ! Le point le plus grouillant de germes à la maison n’est ni l’éponge ni la lunette des toilettes. C’est le sol juste derrière la porte d’entrée, ce petit carré qu’on ne regarde même pas.

Le sol d’entrée : le vrai nid à bactéries que personne ne récure

Une expérience menée par CNN et le professeur Paul Dawson l’a montré : en quatre jours, le carrelage du vestibule héberge jusqu’à 400 fois plus de bactéries que la cuvette. Chaque chaussure y dépose un mélange urbain : restes d’huile de rue, spores de champignons, traces d’E.coli. Et pourtant, il reste hors radar quand on dégaine le balai vapeur.

Pourquoi ce coin passe-t-il à travers les mailles ?

Le cerveau classe instinctivement l’entrée comme zone « propre » : pas de nourriture, pas d’humidité apparente, donc pas de danger. Mauvais calcul ! Les particules sèches collent aux rainures puis volent dans tout le logement dès qu’un courant d’air se lève. Résultat : elles colonisent la cuisine en quelques heures, surtout l’îlot central où l’on grignote à la va-vite.

Comment neutraliser ce foyer microbien sans y passer la journée

Première mesure : un paillasson lavable en machine. On le tourne chaque week-end, puis on le jette dans le tambour à 60 °C une fois par mois. L’impact est immédiat : moins de poussière en suspension, moins d’odeurs moites après la pluie. Deuxième geste : passer un spray vinaigre blanc + eau chaude sur le carrelage tous les deux jours, trois pschitt, trente secondes, terminé !

Chaussures dehors, air dedans : la bonne routine 2025

Tokyo le fait depuis des siècles, Montréal s’y est mis l’hiver dernier : on retire les baskets avant même de franchir le seuil. Pour tenir la cadence, un banc étroit et une étagère suffisent. L’air ? Dix minutes d’aération matin et soir ; la baisse d’humidité freine les moisissures qui adoraient déjà la salle de bain.

Quand l’entrée contamine la cuisine : focus sur l’éponge et le plan de travail

Des chercheurs allemands ont observé en 2024 que la poussière du vestibule migre vers l’évier en moins de 48 h. Là, elle rencontre l’éponge tiède : cocktail rêvé pour la Salmonella. Plongez donc l’éponge dans l’eau bouillante chaque soir, puis changez-la tous les sept jours, même si elle « paraît » encore fraîche. Le plan de travail suit : un coup de bicarbonate, rien de plus, mais régulier comme un métronome.

La salle de bain n’est pas hors de cause

Brume tropicale + serviette humide = champignons en goguette. Linge de bain à 60 °C, robinets frottés au vinaigre, joints frottés au bicarbonate : le trio gagnant. Petite digression : un tapis de douche mal essoré héberge autant de micro-organismes qu’un quai de métro un jour de grève !

Coton, oreillers, smartphones : l’effet domino

Les acariens du matelas raffolent des particules venues du sol d’entrée. Aspirer le matelas une fois par mois et saupoudrer un nuage de bicarbonate coupe net leur banquet. Dans la même veine, le smartphone, posé partout, récupère la flore microbienne du vestibule puis colonise nos mains. Un chiffon microfibres imbibé d’alcool isopropylique règle l’affaire sans abîmer l’écran.

Un dernier mot avant d’attraper le seau

Éradiquer toutes les bactéries serait illusoire, et même pas souhaitable : certaines protègent notre organisme. L’objectif, c’est l’équilibre. Traquer le hot-spot de l’entrée, c’est déjà réduire le risque pour toute la maisonnée. Simple, rapide, presque joli quand le paillasson couleur terracotta sèche au soleil.

Julie Glawie est une œnologue basée à Toulouse avec un principe simple : « Un bon vin, c’est comme une personne franche : pas besoin d’en faire trop pour être remarquable. » Formée à la dégustation de haut niveau, Julie décortique chaque vin avec justesse, naturel et précision, sans jamais tomber dans le jargon. Elle adore dénicher des vins vivants et sincères et vous partage des conseils simples, vrais et percutants pour réussir vos accords mets-vins.

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