
Toulouse : le secret d’un confit de canard réussi révélé par un chef du Sud-Ouest
Une nuit de repos dans le sel, trois heures au bain de graisse, deux minutes de poêle : le chef toulousain Marc Lagrafe résume ainsi le confit de canard parfait. À l’heure où les cuisines recherchent l’instantané, ce plat joue la carte inverse : lenteur, précision et matière première irréprochable. Résultat : une chair soyeuse, une peau laquée qui claque sous la dent et ce parfum de garrigue qui donne envie d’ouvrir un rouge du Frontonnais avant même d’avoir dressé l’assiette. Pourquoi reparler d’un monument né il y a plus de cinq siècles ? Parce qu’en 2025, le recours à la cuisson douce retrouve sa place dans les grandes maisons comme dans les cuisines familiales. La science culinaire confirme ce que les grands-mères savaient : immerger la viande dans sa propre graisse à 120 °C préserve les protéines, fixe les arômes et prolonge la conservation sans additif. Bref, le Sud-Ouest avait raison bien avant les labos. Confit de canard maison : la technique toulousaine expliquée…